Lorsque l’on parle de continuité écologique, on se base sur 2 paramètres : d’un côté la libre circulation des sédiments, et de l’autre, la libre circulation des espèces aquatiques.
La bonne circulation des sédiments permet aux matériaux solides (galets, graviers, blocs…) d’être transportés au gré du cours d’eau. Cela participe aux processus de régénération du lit des rivières. La libre circulation des espèces piscicoles est nécessaire à toute espèce, notamment aux espèces migratrices, qui remontent le cours d’eau pour se reproduire. On peut notamment évoquer le brochet, dans les cours d’eau de seconde catégorie, et la truite dans les cours d’eau de première catégorie. Toutefois, certains ouvrages, tels que des ponts, des seuils, des busages ou autres obstacles naturels, peuvent faire obstacle à cette continuité écologique. Il est donc important d’inventorier ces obstacles afin de prétendre à leur effacement.
Pour aller plus loin, voir notre page sur les obstacles à la continuité écologique.